En revisant mes chronologies, je m'aperçois, qu'au temps du second Empire, il existe peaucoup de pretendants, du Premier Empire, du moins le fils de jerome
quelles etaient les relations entre L'Empereur et les membres de la famille Imperiale de Napoleon Ier, en fait, c'etait ses oncles non? La "Noblesse" au sens de la famille Bonaparte a t elle étée réinstituée? Y avait il des echanges, ou L'Empereur reniait les siens?
Second Empire
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Sicambre
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Second Empire
"C'est bien lui, ... le grand Duc d'Occident, Dieu le juge" 1477
Il n'y avait pas de "prétendant" le roi de Rome avait désigné son cousin le prince Louis Napoléon comme successeur, il était le premier dans la ligné.
Lorsque le second empire est proclamé l'héritier de Napoléon III est le roi Jérome, dernier frère de l'empereur Napoléon 1er et ensuite son fils le prince napoléon jérome di plonplon.
A la naissance du prince impérial la fureur de plonplon fut enorme ce jeune prince lui enlevait l'espoir de succeder à son cousin (dont il était très proche).
L'empereur fit remarquer que son fils avait plus d'ennemis dans sa famille qu'a l'extérieur...
A la mort du prince impérial c'est plon plon qui prit le titre de chef de la maison impérial.
Il faut noter que dans les constitutions de l'empire c'est le chef de la maison, qui désigne son successeur il peut très bien choisir un autre membre de la famille (à la condition que ce soit un bonaparte).
Lorsque le second empire est proclamé l'héritier de Napoléon III est le roi Jérome, dernier frère de l'empereur Napoléon 1er et ensuite son fils le prince napoléon jérome di plonplon.
A la naissance du prince impérial la fureur de plonplon fut enorme ce jeune prince lui enlevait l'espoir de succeder à son cousin (dont il était très proche).
L'empereur fit remarquer que son fils avait plus d'ennemis dans sa famille qu'a l'extérieur...
A la mort du prince impérial c'est plon plon qui prit le titre de chef de la maison impérial.
Il faut noter que dans les constitutions de l'empire c'est le chef de la maison, qui désigne son successeur il peut très bien choisir un autre membre de la famille (à la condition que ce soit un bonaparte).
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ZI MdC
Bonsoir,
Un aperçu des tendres relations familiales :
« Le prince Jérôme, au retour de sa tournée dans les ports de France, est venu rendre compte au Président des ovations reçues et lui présenter la carte des dépenses faites.
« Le Président a refusé de la solder en répondant à son oncle qu’il lui avait donné plus de deux millions de francs et un traitement de trois cent mille francs, qu’il était d’ailleurs dans l’impossibilité de faire plus.
« Jérôme s’est emporté et il a fini par dire au Président :
« - Vous n’avez rien de l’Empereur !
« - Vous vous trompez, a répondu le Président avec le plus grand calme, j’ai sa famille ! ».
(Anecdote rapportée par le député Louis Véron – 21 août 1852).
In Horace de Viel Castel, Mémoires sur le règne de Napoléon III.
Un aperçu des tendres relations familiales :
« Le prince Jérôme, au retour de sa tournée dans les ports de France, est venu rendre compte au Président des ovations reçues et lui présenter la carte des dépenses faites.
« Le Président a refusé de la solder en répondant à son oncle qu’il lui avait donné plus de deux millions de francs et un traitement de trois cent mille francs, qu’il était d’ailleurs dans l’impossibilité de faire plus.
« Jérôme s’est emporté et il a fini par dire au Président :
« - Vous n’avez rien de l’Empereur !
« - Vous vous trompez, a répondu le Président avec le plus grand calme, j’ai sa famille ! ».
(Anecdote rapportée par le député Louis Véron – 21 août 1852).
In Horace de Viel Castel, Mémoires sur le règne de Napoléon III.
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ZI MdC
Bonsoir,
Le ‘’Dictionnaire du Second Empire’’, sous la direction de Jean Tulard, consacre un article au ‘’Statut de la famille impériale’’, citant le sénatus-consulte du 7 novembre 1852, le décret organique du 18 décembre 1852, le sénatus-consulte du 25 décembre 1852, le décret du 21 juin 1853, les dispositions relatives aux princes et princesses de la famille de l’Empereur publiées en septembre 1855, et le décret du 21 mai 1870, établissant les rapports au sein de la famille impériale.
Cordialement.
Le ‘’Dictionnaire du Second Empire’’, sous la direction de Jean Tulard, consacre un article au ‘’Statut de la famille impériale’’, citant le sénatus-consulte du 7 novembre 1852, le décret organique du 18 décembre 1852, le sénatus-consulte du 25 décembre 1852, le décret du 21 juin 1853, les dispositions relatives aux princes et princesses de la famille de l’Empereur publiées en septembre 1855, et le décret du 21 mai 1870, établissant les rapports au sein de la famille impériale.
Cordialement.
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ZI MdC
Bonjour,
Le meurtre de Victor Noir, (Yvan Salmon), chroniqueur du journal La Marseillaise de Rochefort, est un classique du Second Empire finissant.
Une petite biographie :
Pierre Napoléon Bonaparte, né le 11 octobre 1815 à Rome est le septième des dix enfants de Lucien Bonaparte. En 1831, il participe avec ses cousins Napoléon Louis et Louis Napoléon (futur III) à l’insurrection des Romagnes ; prisonnier des Pontificaux, il s’évade du château Saint Ange en tuant son geôlier. Réfugié en Amérique, il s’engage dans les troupes de Bolivar, sous le général Santander en Colombie. Revenu en Italie, recherché comme Carbonaro, il est fait prisonnier, blessé, non sans avoir tué le chef des carabiniers venus l’arrêter, le 3 mai 1836. Condamné à mort, Grégoire XIV se contente de l’expulser.
Exilé aux USA, il y rencontre à nouveau Louis Napoléon, mais se querelle avec lui … après avoir abattu un passant dans les rues de New York. (Pan-pan !)
Gagnant Corfou, il doit fuir après une fusillade l’opposant à des Albanais. (Pan-pan-pan)
Installé en Belgique, il se fait élire député de Corse en 1848, avant de solliciter son intégration dans l’armée française avec un grade de chef de bataillon acquis dans l’armée colombienne. Combattant en Algérie dans les rangs de la Légion étrangère, il quitte ses rangs et regagne Paris. (Amnistié par le Prince-Président).
Opposé au coup d’Etat, il s’éloigne de la cour tout en acceptant son statut de prince français (1856) et la pension attachée à cet état.
Journaliste à ‘’l’Avenir de la Corse’’, par goût (de la polémique), il multiplie les duels et s’exerce au pistolet tous les jours pour ‘’se garder la main’’.
Le 10 janvier 1870, Pierre Bonaparte attend au 59 rue d’Auteuil les témoins de Rochefort, provoqué en duel après avoir traité les Bonaparte de ‘’bêtes féroces’’.
Se présentent MM. Ulric de Fonvielle et Victor Noir, du journal ‘’La Marseillaise’’ (de Rochefort), mais qui, ce jour, viennent au nom de Paschal Grousset, rédacteur du journal républicain corse ‘’La Revanche’’ lui demander raison des propos tenus par Pierre dans son propre journal, (Grousset décernant un brevet de banditisme à toute la clique Bonaparte, et Bonaparte invitant tous les braves insulaires à ‘’mettre les tripes au soleil’’ à tous les républicains ‘’vitoli’’, faussaires, lâches et Judas.
Recevant les deux témoins sans les saluer, Pierre Bonaparte jette le pli dont ceux-ci étaient porteurs, ce qui incite Noir à le frapper au visage (marques de coups relevés et témoignage de Fonvielle) ; le prince sort alors un revolver de sa poche et tire froidement sur Noir qui parvient à tituber jusqu’au trottoir où il expire ; Fonvielle, plus chanceux, tapis derrière un fauteuil, essuie le tir ininterrompu – et heureusement imprécis – du meurtrier et s’en tire avec un manteau troué.
Pierre Bonaparte prévient le secrétaire particulier de l’Empereur qui fait incarcérer, avec tous les égards, son cousin à la Conciergerie, dans une cellule (déjà !) V.I.P.
Rochefort transforme les obsèques de Victor Noir forme de manifestation anti-bonapartiste réunissant 100.000 personnes, et se fait arrêter le 7 février pour excitation à la révolte.
Le corps de Noir sera transféré au Père Lachaise, jouissant, depuis lors, d’une popularité posthume imprévue.
Pierre Bonaparte fut jugé – Prince oblige – par la Haute Cour, le 21 mars à Tours, dut subir les insultes des témoins appelés, et fut naturellement acquitté le 27, mais condamné aux dépens et au versement d’une pension aux plaignants. Exilé le 4 septembre, il ne rentre en France qu’en 1877 et y décède en 1881.
Une bien belle histoire.
Cordialement.
Le meurtre de Victor Noir, (Yvan Salmon), chroniqueur du journal La Marseillaise de Rochefort, est un classique du Second Empire finissant.
Une petite biographie :
Pierre Napoléon Bonaparte, né le 11 octobre 1815 à Rome est le septième des dix enfants de Lucien Bonaparte. En 1831, il participe avec ses cousins Napoléon Louis et Louis Napoléon (futur III) à l’insurrection des Romagnes ; prisonnier des Pontificaux, il s’évade du château Saint Ange en tuant son geôlier. Réfugié en Amérique, il s’engage dans les troupes de Bolivar, sous le général Santander en Colombie. Revenu en Italie, recherché comme Carbonaro, il est fait prisonnier, blessé, non sans avoir tué le chef des carabiniers venus l’arrêter, le 3 mai 1836. Condamné à mort, Grégoire XIV se contente de l’expulser.
Exilé aux USA, il y rencontre à nouveau Louis Napoléon, mais se querelle avec lui … après avoir abattu un passant dans les rues de New York. (Pan-pan !)
Gagnant Corfou, il doit fuir après une fusillade l’opposant à des Albanais. (Pan-pan-pan)
Installé en Belgique, il se fait élire député de Corse en 1848, avant de solliciter son intégration dans l’armée française avec un grade de chef de bataillon acquis dans l’armée colombienne. Combattant en Algérie dans les rangs de la Légion étrangère, il quitte ses rangs et regagne Paris. (Amnistié par le Prince-Président).
Opposé au coup d’Etat, il s’éloigne de la cour tout en acceptant son statut de prince français (1856) et la pension attachée à cet état.
Journaliste à ‘’l’Avenir de la Corse’’, par goût (de la polémique), il multiplie les duels et s’exerce au pistolet tous les jours pour ‘’se garder la main’’.
Le 10 janvier 1870, Pierre Bonaparte attend au 59 rue d’Auteuil les témoins de Rochefort, provoqué en duel après avoir traité les Bonaparte de ‘’bêtes féroces’’.
Se présentent MM. Ulric de Fonvielle et Victor Noir, du journal ‘’La Marseillaise’’ (de Rochefort), mais qui, ce jour, viennent au nom de Paschal Grousset, rédacteur du journal républicain corse ‘’La Revanche’’ lui demander raison des propos tenus par Pierre dans son propre journal, (Grousset décernant un brevet de banditisme à toute la clique Bonaparte, et Bonaparte invitant tous les braves insulaires à ‘’mettre les tripes au soleil’’ à tous les républicains ‘’vitoli’’, faussaires, lâches et Judas.
Recevant les deux témoins sans les saluer, Pierre Bonaparte jette le pli dont ceux-ci étaient porteurs, ce qui incite Noir à le frapper au visage (marques de coups relevés et témoignage de Fonvielle) ; le prince sort alors un revolver de sa poche et tire froidement sur Noir qui parvient à tituber jusqu’au trottoir où il expire ; Fonvielle, plus chanceux, tapis derrière un fauteuil, essuie le tir ininterrompu – et heureusement imprécis – du meurtrier et s’en tire avec un manteau troué.
Pierre Bonaparte prévient le secrétaire particulier de l’Empereur qui fait incarcérer, avec tous les égards, son cousin à la Conciergerie, dans une cellule (déjà !) V.I.P.
Rochefort transforme les obsèques de Victor Noir forme de manifestation anti-bonapartiste réunissant 100.000 personnes, et se fait arrêter le 7 février pour excitation à la révolte.
Le corps de Noir sera transféré au Père Lachaise, jouissant, depuis lors, d’une popularité posthume imprévue.
Pierre Bonaparte fut jugé – Prince oblige – par la Haute Cour, le 21 mars à Tours, dut subir les insultes des témoins appelés, et fut naturellement acquitté le 27, mais condamné aux dépens et au versement d’une pension aux plaignants. Exilé le 4 septembre, il ne rentre en France qu’en 1877 et y décède en 1881.
Une bien belle histoire.
Cordialement.
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ZI MdC
Oeuf nothing,
Pierrot ne semble pas avoir été la seule gachette facile de la famille : Louis Napoléon lui-même a un petit peu tiré, à bout touchant, en pleine face, d'un brave ''grenadier des Flandres'' du 42ème de ligne, lors de sa tentative de soulèvement de Boulogne, le 6 août 1840.
Le feu de l'action, sans doute.
Cordialement.
Pierrot ne semble pas avoir été la seule gachette facile de la famille : Louis Napoléon lui-même a un petit peu tiré, à bout touchant, en pleine face, d'un brave ''grenadier des Flandres'' du 42ème de ligne, lors de sa tentative de soulèvement de Boulogne, le 6 août 1840.
Le feu de l'action, sans doute.
Cordialement.
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général BERTRAND
Bonsoir à tous, je suis un nouvel arrivant!
Concernant Pierre Bonaparte et son séjour en Belgique, il résida notamment à Daverdisse (province de Luxembourg) de 1838 à 1848 dans la ferme de Mohimont.
Non loin de là, j'ai fait ériger dans les années 90 une stèle pour rappeler son souvenir... stèle qui est maintenant reprise dans les dépliants et autres cartes touristiques sous l'appelation de "Mémorial Bonaparte"
(à suivre)
Concernant Pierre Bonaparte et son séjour en Belgique, il résida notamment à Daverdisse (province de Luxembourg) de 1838 à 1848 dans la ferme de Mohimont.
Non loin de là, j'ai fait ériger dans les années 90 une stèle pour rappeler son souvenir... stèle qui est maintenant reprise dans les dépliants et autres cartes touristiques sous l'appelation de "Mémorial Bonaparte"
(à suivre)
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général BERTRAND
Séjour en Belgique de Pierre Bonaparte
Pierre Napoléon Bonaparte (N'en déplaise à feu le prince Napoléon, il signait bien ainsi!) séjourna pas mal d'années en Belgique.
C'est ainsi qu'on le retrouvera à Rochefort (Belgique) à Florenville, à Villers-Devant-Orval, et à Nassogne au lieu-dit Pré Lacroix où il avait voulu être inhumé "au pied d'un chêne" volonté qui ne fut jamais exaucée.
Sans aucune gloriole ou vanité quelconque, je peux dire que j'ai en son temps engagé, avec les autorités communales de WELLIN de l'époque, une joute épistolaire épique pour obtenir d'abord la stèle mais surtout qu'on appelle "Route Pierre-Napoléon Bonaparte" la route sans nom reliant Halma (Wellin) à Daverdisse, route nationale n° 857.
Ce ne fut pas de tout repos, était-ce encore l'ostracisme du Second Empire? En tout cas, il y eut une levée de boucliers, tous les prétextes furent bons pour me mettre des bâtons dans les roues (Un courageux anonyme m'accusa même d'avoir créé une milice privée!) "on" eut même recours à l'institut de la dialectologie et de la toponymie qui dans son avis, signala qu'il n'était pas bien venu de donner le nom d'une personne à une route, véridique!
On tenta aussi de l'appeler "drève" un mot à consonnance flamande, mais finalement (fatigués les édiles?) on m'accorda Route Pierre-Napoléon Bonaparte... (Photo du panneau bientôt en ligne)
C'est ainsi que la Belgique possède sa route Napoléon de 6 Km!
Au passage, je remercie Monsieur Raymond BUREN pour son soutien et son indéfectible attachement à la mémoire des Bonaparte.
C'est ainsi qu'on le retrouvera à Rochefort (Belgique) à Florenville, à Villers-Devant-Orval, et à Nassogne au lieu-dit Pré Lacroix où il avait voulu être inhumé "au pied d'un chêne" volonté qui ne fut jamais exaucée.
Sans aucune gloriole ou vanité quelconque, je peux dire que j'ai en son temps engagé, avec les autorités communales de WELLIN de l'époque, une joute épistolaire épique pour obtenir d'abord la stèle mais surtout qu'on appelle "Route Pierre-Napoléon Bonaparte" la route sans nom reliant Halma (Wellin) à Daverdisse, route nationale n° 857.
Ce ne fut pas de tout repos, était-ce encore l'ostracisme du Second Empire? En tout cas, il y eut une levée de boucliers, tous les prétextes furent bons pour me mettre des bâtons dans les roues (Un courageux anonyme m'accusa même d'avoir créé une milice privée!) "on" eut même recours à l'institut de la dialectologie et de la toponymie qui dans son avis, signala qu'il n'était pas bien venu de donner le nom d'une personne à une route, véridique!
On tenta aussi de l'appeler "drève" un mot à consonnance flamande, mais finalement (fatigués les édiles?) on m'accorda Route Pierre-Napoléon Bonaparte... (Photo du panneau bientôt en ligne)
C'est ainsi que la Belgique possède sa route Napoléon de 6 Km!
Au passage, je remercie Monsieur Raymond BUREN pour son soutien et son indéfectible attachement à la mémoire des Bonaparte.
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